J'ai
rencontré Le Clézio dans un bled par un sale temps, on faisait de
la peinture grand modèle, mais grand
modèle et fallait pas mollir. Vite fait je me suis senti
petit à coté de lui.
Souvent
j'ai été son boss par la suite et plus ça allait et plus j'étais
petit.
Même
le blues il le joue mieux, pourtant j'en ai bu du blues.
Mais
je m'en fiche, j'ai un de ses tableaux à la meilleure place et qui
rit tellement que je vous souhaite d'en avoir un aussi à la
meilleure place.
PIERRE
PALERO poète,
XX°
siècle - 1m98
Mes
"personnages" (tigres, idoles, politiciens, scies
circulaires...) s'agitent et se distordent dans les turbulences des
motifs qui se mêlent jusqu'à l'illisible, des couleurs qui se
superposent...
Les
"sujets" (les mythes, la société, le tricot...) émergent
de cette matière première brouillonne faite d'harmonies subtiles et
de gribouillis, comme à mon insu, sauf que c'est pas vrai.
C'est
un regard sans sérénité, plutôt moqueur sur la bizarrerie de ce
monde. C'est avant tout de la peinture: des couleurs étalées avec
des pinceaux, voilà.
DES TEMOIGNAGES
De "Céline, une collectionneuse heureuse"
"Une
peinture comme un sourire subtil et espiègle sur, le monde. Des
couleurs d'une vibrante intensité. Une oeuvre qui vous touche comme
une escarmouche à l'Âme."
D'un anonyme, dans un livre d'or
"Venu
voir une expo de peinture j'y ai rencontré un poète philosophe
traduisant nos interrogations, et avec des réponses empreintes de
grande sagesse"
Oh
c'est trop.
Moi
je dirais juste:
"Appliqué
comme un enfant, je fais de la peinture qui danse."